Notre projet
Créer un lieu de vie pour des personnes adultes
souffrant de troubles psychiques.
J’aimerai vous parler de notre idée, qui est ensuite devenue un projet. Un projet de créer un lieu de vie pour des personnes adultes souffrant de troubles psychiques.
Un lieu de vie qui leur permettrait de ne plus souffrir du regard des autres et où ils pourraient s’exprimer tout en partageant l’expérience et le savoir-faire avec d’autres.
Accueillir et héberger des personnes en difficulté dans un projet de vivre ensemble auquel elles adhèrent ; l’association met en œuvre un accompagnement individualisé permettant aux personnes accueillies d’évoluer vers une plus grande autonomie ; elle développe des actions de solidarité dans le but de lutter contre les injustices sociales et les diverses formes d’exclusion par le développement d’activités économiques solidaires, en s’inscrivant dans la démarche des lieux à vivre.
L’originalité de ce projet est ainsi de reposer sur une forte solidarité territoriale en milieu rural.
Lieu de vie ouvert sur son environnement
Renforcer leur degré de participation sociale
Les différents intervenants accompagnerons chaque habitant vers un rétablissement citoyen tout en favorisant la participation à la vie collective, à la hauteur des moyens de chacun.
Leur participation sera active au bon déroulement du quotidien, car chacun aura une tâche a effectuer qu’il aura lui-même choisi au préalable. Ce lieu permettra aussi d’organiser des repas de fêtes avec ambiance musicale ouvert à tous qu’ils auront pris soin de réaliser eux-mêmes, ce qui facilitera les rencontres pour une meilleure intégration à la vie citoyenne.
Nous avons donc créé une association de loi 1901 intitulée « Harmonie de VIE » afin de rassembler les personnes qui sont touchées ou sensibilisées par un membre de leur famille ou ami atteint par la maladie psychique et pour lequel le manque d’accompagnement et de logement reste un problème crucial et incertain quand à leur avenir.
Nous faisons référence à L’UNAFAM « Union Nationale des Amis et Familles des malades psychiques » qui a permis la reconnaissance du handicap « psychique » au terme de la loi du 11 février 2005, pour une meilleure visibilité des personnes qui en souffrent et leurs besoins. Car le handicap psychique est toujours associé à des pathologies psychiatriques qui en entraînent une médicalisation.
Mais…
Qui s’occupe du retour de cette médicalisation ?
Est-ce que la personne « malade » ne l’est plus après une hospitalisation qui peut durer plusieurs mois ?
Qui va gérer la prise quotidienne de médicament qui lui était donné à l’hôpital ?
Comment va-t-elle réagir à se retrouver seule après avoir été entouré et protégé ?
Qui va pouvoir l’encourager à reprendre une activité ?
Voilà bien des questions auxquelles nous les familles sommes confrontées qui demandent de l’énergie et aussi du temps à mettre en place !
Si vous avez besoin d’en parler, n’hésitez pas à contacter l’UNAFAM de votre département en vous rendant sur le site : www.unafam.org